Partir de rêves, de mythes, de contes, de symboles, d’archétypes pour en tirer un contenu sensible et poétique. Toucher l’inconscient collectif.
Considérer les arts de la marionnette capables de faire naître un mode de pensée profond et irrationnel pour donner accès à ce qu’il y a d’immuable au genre humain.
La marionnette, le masque, l’ombre réveillent l’animisme en chacun de nous, ils sont connectés à un temps lointain où la magie existe toujours.
La marionnette évoque la part de fantaisie comme la partie sombre, cachée au plus profond de notre être, là où l’émerveillement et l’étrangeté s’entrecroisent, se répondent.
Écrire dans un espace en trois dimensions. Utiliser les corps vivants et inertes, les mouvements, les objets, la scénographie, la lumière, comme les hiéroglyphes d’une dramaturgie visuelle.
Créer dans un investissement total – le corps, le cœur, la tête et les mains.
Imaginer, dessiner, interpréter, écrire, fabriquer, mettre en scène, sculpter, découper, coudre, peindre, assembler.
Donner à voir les réalités qui nous traversent en utilisant une corporéité métaphorique, en travaillant avec la matière.
Mettre en jeu des corps habités, transformés, dédoublés, hybrides, morcelés.
Accorder à une œuvre théâtrale des images polysémiques, une charge fantasmatique, pour qu’une nature suggestive et un espace de trouble puissent susciter un écho à l’imaginaire du spectateur.
Fabriquer un théâtre où l’intime rejoint le collectif.